Education conductive

 

Education conductive


        L’Education Conductive fut inventée par le Docteur Andréas Petö dans les années 1940.

Elle s’adresse à des enfants lésés cérébraux dont le handicap est moteur.

        L’enfant doit être capable de comprendre les consignes qu’on lui donne pour faire les

exercices.

Cette méthode d’apprentissage de l’autonomie est reconnue dans de nombreux pays à

travers le monde. Son efficacité est réelle puisque de nombreux enfants et adultes devenus

autonomes peuvent en témoigner. En Norvège, l’EC est même inscrite dans la loi comme

un droit pour les enfants handicapés moteurs. Dans la plupart de ces pays, les séances

d’éducation conductive sont remboursées par la sécurité sociale ou seule une faible part

reste à la charge des parents.


Les objectifs de l’Education Conductive sont les suivants :

•      Permettre à l’enfant IMC de s’intégrer dans un cursus scolaire ordinaire.

•       Apprendre à devenir autonome avec et malgré les réactions familiales, sociales ou

institutionnelles de surprotection, voire d’entrave au fait que son autonomie est possible.

•       Apprendre à être acteur et responsable de sa propre vie, avec et malgré son handicap.

 

Les moyens utilisés pour y parvenir sont les suivants :

- Cela commence par une vision positive de l’enfant et la certitude qu’il est « capable de

faire » des choses. Cette attitude sincère d'attente positive et dynamique, de respect et de

confiance est le pré-requis à tout progrès.

- On appréhende l’enfant dans sa globalité, ses actes ne sont pas « saucissonnés » entre kiné, psychomotricité, ergothérapie, orthophonie etc. Il est pris en charge par une seule et même

personne appelée conducteur ou conductrice, titulaire d’un diplôme bac + 4 dans les

disciplines suivantes : kinésithérapie, psychologie, éducation, orthophonie.

- Les exercices se déroulent toujours en groupe d’enfants d’une même classe d’âge ou ayant

des « compétences » identiques. Les bénéfices d’un travail de groupe sont nombreux :

motivation, socialisation, respect de l’autre et des règles, etc. Il favorise l’interaction et donc

la communication.

- On effectue des exercices sensoriels et moteurs (souvent ludiques) reprenant les gestes de

la vie quotidienne, pour que ceux-ci aient immédiatement un sens.

- On utilise un langage précis, spécifique qui va donner à l'enfant, aux parents, et plus tard

aux enseignants de véritables points de repères.

- Les comptines également utilisées contribuent à créer une atmosphère de travail agréable

et contribuent à la mémorisation du geste : avec tel chant on se met assis, avec tel autre

debout etc… C'est aussi une porte d'entrée vers le langage.

- Une réelle collaboration avec les parents est requise, car il n’est pas possible de prendre

l’enfant en considération en dehors de sa famille.


Il s’agit donc :

D’aider l’enfant à contrôler son handicap, à élaborer des stratégies pour le gérer, le dépasser

et vivre avec. L'éducation conductive table sur l'intelligence de l'enfant à se comprendre et

à élaborer des stratégies adéquates pour dominer son handicap.

Continuellement l’enfant est sollicité sur le plan intellectuel, moteur, ou sensoriel vers une

activité qui débouche sur quelque chose de concret.


7 écoles de ce type existent en France, et nous avons la chance de ne pas être trop loin de

l'une d'elle, qui se situe à Pouilly-sur-Loire.  (130 kms aller)

Actuellement Axel y va 1 jour et demi par semaine en complément de sa scolarité en école



Coût : 200 euros la semaine+ déplacement.